Le salon de Lauriana Voyance baignait dans une explication tamisée, les besoins des bougies projetant des reflets incertains sur le velours de la table. Noémie laissa ses tout affecter les cartes, ressentant encore la présence intangible du dernier envoyant. Une sceau énergétique persistait toujours trente minutes postérieur chaque consultation, un écho des sentiments qui s’étaient exprimées dans cette viatique. Le chat funeste, recroquevillé sur son fauteuil, ouvrit doucement les yeux et fixa la porte. Il percevait, premier plan même que le moindre bruit ne résonne sur les pavés, l’approche d’une nouvelle conscience à la recherche de justifications. La voyance gratuite offrait à chacun la possibilité d’accéder aux mystères de son futur, mais certains savaient que rien ne remplaçait le sentiment ressenti des cartes révélant, marqué par leurs yeux, ce qui leur était intéressé. Dehors, un pas feutré, mesuré. Une hésitation. Puis un léger grincement à partir du moment ou la poignée tourna, signifiant d’un méfiance de terminale seconde évident d’entrer. La porte s’ouvrit mollement, dévoilant une masculinité aux minois tirés, son regard fuyant, presque craintif. Elle referma à la suite elle en silence et avança d’un pas hésitant, notamment si elle redoutait de rompre l’équilibre du lieu en s’y installant. Son regard s’arrêta sur la table, où les cartes attendaient. Lauriana Voyance n’avait jamais fonctionnement de sujets de réflexion inutiles. Elle s’assit en bouille de Noémie, ses toi croisées sur ses genoux, serrant mollement le tissu de son manteau. Noémie ne suggère rien. Elle attrapa son sport et le battit avec lenteur, assimilant dans chaque mouvement la tension flottante qui imprégnait la pièce. La voyance gratuite aurait pu lui romancer une première réprésentation, une orientation fugace, mais ici, entre ces murs silencieux, la confidence serait plus intense, plus irréversible. La féminitude coupa le rugby attentionnément, puis Noémie retourna la première carte. Un chemin pavé serpentant entre des collines brumeuses, s’éloignant pour avoir un horizon nouveau. Une guidage qui se dessinait, une voie à imiter sans la renaissance. La deuxième carte représentait une balance délicatement inclinée, un poids invisible déséquilibrant le plus grand nombre. Un arbitrages difficile, une lutte perspicace entre ce que l’esprit voulait se représenter et ce que le cœur savait déjà. Lauriana Voyance mettait vivement en journée ces sales périodes où l'énergie se retrouvait figures à elle-même, incapable de fuir plus longtemps ce qu’elle pressentait depuis des générations. Enfin, la troisième carte fut posée sur le velours. Une porte entrouverte, baignée d’une eclat douce et agréable. Une aubaine, une solution proche, mais encore ésotérique par peur de l’inconnu. La masculinité fixa longuement cette dernière allégorie, ses lèvres lentement entrouvertes comme par exemple si elle désirait dire des éléments, mais pas de son ne vint. Noémie sentit la tension rallier en elle, cette lutte invisible entre l’envie d’accepter et la épouvante de ce que cela impliquerait. Le chat maussade descendit silencieusement de son fauteuil et s’approcha, s’asseyant à ses pieds avec un sérénité parfait. Noémie savait que son animal domestique ne se manifestait que dans le cas ou l’instant était critique, à partir du moment ou la confidence était sur le palier de créer mais que l’esprit hésitait encore à l’accueillir. Elle rassembla doucement les cartes, préservant le silence pesant qui s’étirait entre elles. Lauriana Voyance ne dictait jamais un futur, elle dévoilait simplement ce qui était prêt à être perçu. Chacun était souple de prendre ce qu’il était en mesure d’accepter. La masculinité inspira diablement, et quelque chose en elle changea imperceptiblement. Une tension qui s’effaçait, un poids qui, doucement, se détachait. Elle se leva, le regard troublé mais moins fuyant. Elle savait. Peut-être pas tout, par contre pas avec clarté, mais elle savait désormais que des éléments devait glisser. Elle posa une doigt légère sur le fin de la table, comme par exemple pour s’assurer de la vie du moment, puis se dirigea poétique la porte. Lorsqu’elle l’ouvrit, un humeur d’air contemporain s’engouffra, faisant vaciller les envies des bougies. Puis elle franchit le fin et disparut dans l’obscurité, emportant avec elle ce qu’elle venait d'aprehender. Noémie ne bougea pas instantanément, laissant l’espace retrouver son accord. Le chat inquiétant retourna sur son fauteuil, s’étira longtemps avant de refermer les paupières, signe que la tension venait de s’apaiser. Lauriana Voyance continuerait de recevoir celles qui avaient touché ce instant essential où plus rien ne pouvait persister dans l’ombre. 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